Office & Culture – Centre social Vitruve
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Le centre social Square Vitruve dans un article de la revue Office & Culture du 26 novembre 2015 : « Réparer le passé »
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Le centre social Square Vitruve dans un article de la revue Office & Culture du 26 novembre 2015 : « Réparer le passé »
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Article paru dans Le Parisien novembre 2015 sur le projet Centre social Square Vitruve à Paris.
Paris : la dalle Saint-Blaise sertie d’un centre social
Mieux vaut connaître le coin. Pour trouver le nouveau centre social du secteur Saint-Blaise (XXe), il faut s’éloigner du boulevard des Maréchaux, passer derrière les tours qui dominent le quartier de leurs 90 m de haut et traverser la dalle Vitruve. C’est là, au cœur de cet urbanisme de cité hérité des années 1970, que le nouvel équipement social a été « inséré », au milieu des autres bâtiments. Logique : la construction du petit centre social â?? à la place d’un hangar commercial désaffecté â?? faisait partie des aménagements programmés dans le GPRU (Grand projet de renouvellement urbain) mené à Saint-Blaise depuis 2010. « Ce type de quartier est très difficile à réhabiliter. On y a perdu les notions d’échelle », reconnaît Bruno Rollet, l’architecte qui a remporté le concours pour la création du petit équipement public. Au lieu de raser le hangar désaffecté, l’architecte qui a dû faire face à d’énormes contraintes techniques (la dalle est construite sur trois niveaux de parking souterrain et une cheminée de désenfumage des caves traverse le bâtiment) a préféré construire au-dessus. Les murs aveugles de l’ancien local ont été percés de grandes baies vitrées, un patio a été aménagé en rez-de-chaussée et une grande salle de réunion modulable a été construite au-dessus .Le toit scintille au soleil. Elle est coiffée d’un toit en inox qui scintille au soleil. « Pour faire redescendre la lumière jusqu’au pied des tours », explique Bruno Rollet. Autre geste de l’architecte pour tenter d’humaniser le site : le rideau de fer, demandé par le maître d’œuvre , a été remplacé par une palissade faites de 330 gaules de châtaignier des Charentes.« Je n’imaginais pas que l’on passe d’une dalle de béton à un centre social en franchissant une barrière métallique », conclut l’architecte, persuadé que le rideau de bois ne sera pas dégradé. Construit pour 850 000 euros, le nouveau centre accueillera des cours de français, des permanences d’assistantes sociales ou encore un atelier cuisine. Le local, propriété du bailleur France-Habitation, sera loué à l’association sociale Soleil-Saint Blaise qui devrait y emménager en janvier.
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Article dans Batiactu le 12-11-2015 sur le projet Deux maisons connectées à Bézannes
Sur un site unique situé près de Reims, le bailleur social Plurial Novilia va construire cinq maisons inspirées des cinq continents. Un projet qui vise la qualité architecturale, grâce à cinq signatures différentes, autant que le symbolisme culturel. Découverte avec les acteurs de cette création.
Jean-Pierre Belfie, le maire de Bezannes, est enthousiaste : « C’est un superbe projet, qui met en valeur les richesses architecturales de toutes les régions du monde. Les ‘Maisons des Cinq Continents’ vont ancrer à l’international notre quartier d’affaires« . La présidente de Reims Métropole, la députée Catherine Vautrin, renchérit : « Reims est une ville particulière, avec 43 % de logements sociaux, et Bezannes elle-même a une place particulière, puisqu’elle abrite une des deux gares TGV de notre métropole« . Une ligne à grande vitesse vécue au départ comme une punition, par la petite ville, mais qui s’est peu à peu transformée… en bénédiction. L’arrivée de cet axe de circulation a transformé des terrains agricoles en zone d’activité nécessitant la concrétisation d’un projet urbain pour fabriquer un faubourg et une entrée d’agglomération.
Dans le cadre de la réalisation d’un programme mixte, mêlant logements, activités économiques et espaces verts, Plurial Novilia, l’entreprise sociale pour l’habitat champenoise, a choisi de lancer le programme Esperanto, du nom de ce langage planétaire. Cinq architectes différents, tous de culture internationale, ont donc été sollicités pour imaginer cinq maisons symbolisant les continents. C’est Arep Ville qui se chargera de définir leur implantation au sein de l’emprise dédiée de plusieurs hectares. Outre deux maisons connectées, conçues par l’architecte Bruno Rollet, destinées à explorer les possibilités offertes par la domotique pour le maintien des seniors à domicile et pour répondre aux évolutions du logement lors des différentes étapes de la vie, un ensemble en R+2 de 53 logements sera créé.
Louis Moutard, architecte-urbaniste pour Arep, explique : « C’est un travail collectif et une image symbolique, à un moment où le monde est extrêmement fragilisé. Travailler sur la maison individuelle, c’est retrouver l’échelle du foyer et de la famille, pour ne pas la laisser aux seuls maîtres d’œuvre et industriels. Nous partageons ici des connaissances et des techniques pour fabriquer sur mesure, ce qui sera l’occasion de rebondir sur un certain nombre de sujets« . Les cinq maisons représentant les cinq continents devront, par exemple, présenter de bonnes caractéristiques environnementales, utiliser des matériaux naturels autant que possible, et tendre même vers la passivité énergétique.
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