délibéré – Centre social Square Vitruve

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Article paru dans Délibéré ,janvier 2016 par Anne- Marie Fèvre sur le projet Centre social Square Vitruve à Paris.

Soleil Saint-Blaise, lueurs sur dalle

Soleil Saint-Blaise, lueurs sur dalle ,

Il faut le dénicher, ce petit Centre social Saint-Blaise square Vitruve, dans le XXe arrondissement parisien. Si l’on est “touché par les géographies oubliées”, comme l’est Bruno Rollet, il a autrefois vécu tout près de ce quartier sur dalle – on ira à sa recherche dans un paysage où l’urbanisme avait été oublié dans les années 80. Comment transformer un ancien petit local commercial désaffecté et très écrasé, encastré entre une tour de 85 mètres de haut et un immeuble de logements de 60 mètres de long, sur une dalle recouvrant trois niveaux de stationnement ? Tout cela ne transpirait ni la facilité ni la poésie. Mais beaucoup de gens vivent là, malheureux. Il était urgent que ces Parisiens bénéficient du  Grand projet de renouvellement urbain de Paris en marche depuis 2010, et qu’ils soient desservis par le tramway T3.

C’est dans cette volonté de réparation, qu’est né cet équipement de proximité conçu avec le bailleur social France Habitation, pour l’association Soleil Saint-Blaise. Il est dédié à l’accompagnement social, l’apprentissage du français, le soutien scolaire, la cuisine. Il fallait être malin pour éclairer toute la coque du magasin conservé, sombre, aveugle. Côté dalle, le nouveau petit édifice surélevé sur deux niveaux évoque volontairement une serre, une des métaphores de l’architecte. Sa façade d’entrée, vitrée, n’est pas sécurisée par un rideau métallique, mais est “fermée-ouverte” par une palissade de “gaulettes”, 330 hautes tiges de châtaigner, élément végétal intrigant qui contraste avec la brutalité minérale de la dalle. Au premier étage, surplombe une grande salle polyvalente, toute en baies vitrée elle aussi, lumineuse, équipée de pare soleil ajourés en inox.

La lumière, Bruno Rollet l’a aussi captée en ouvrant le bâtiment sur l’arrière, vers le jardin d’un immeuble donnant boulevard Davout. Un patio intérieur planté d’un pin relie dalle et jardin et organise la vie du centre au rez-de-chaussée. Des aplats de couleur, orange, violet, bleu, mis en place par Céline Langlois, découpent des extraits de façades, de toitures et soulignent les éléments techniques pour mieux les déguiser. Cela tonifie l’ensemble en dessinant le jeu de volumes du bâtiment. Avec le soleil comme allié.

“Bien qu’il s’agisse d’un petit programme, souligne Rollet, ce bâtiment est vu par tous, il doit être perceptible selon deux échelles, celle du piéton et celle de l’habitant qui l’aperçoit depuis sa fenêtre. Il devait faire lien, agir comme un repère et susciter des regards.” Ainsi les voisins ont vue sur le toit en inox miroitant qui reflète le ciel, sur une terrasse plantée de sedum, de la verdure suspendue. En plus de gaulettes de châtaigner, venues de Charente, d’autres végétaux, un palmier, un pin ont été inoculés sur ce site. “L’habillage en bois de châtaigner, dit encore Rollet, répond à ma réflexion sur l’apport de la nature en ville, la végétalisation à tout crin n’est pas une fin en soi. Mon propos est aussi d’aller au bout d’une réflexion pour dessiner la limite entre l’espace public et l’espace privé, a fortiori sur un territoire qui a été aussi malmené, où aucun détail ne doit être négligé.”

Bruno Rollet (né en 1961) incite à ne pas négliger les petites échelles invisibles de l’architecture, celles qui améliorent la vie quotidienne des habitants, cette somme d’interventions qui, petit à petit, réparent les erreurs urbaines concentrationnaires du passé. On avait déjà remarqué sa démarche dans le quartier Balzac de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne). Avec le Candide, son bâtiment manifeste, un immeuble de logements sociaux enveloppé dans une corbeille en osier tressé, avec sur son toit un potager collectif.

Sans utopie, mais avec la ténacité d’un rebâtisseur du collectif, sans dogme, mais dans l’urgence de bâtir “autrement pour habiter autrement”, Rollet se pose la question de transmettre sa pratique. Son agence, une petite équipe très féminine d’à peine dix personnes, a eu la bonne idée de lancer un journal : J*/N°1. Où, avec la complicité de la journaliste Michèle Leloup, il présente ses projets et recherches. Pas uniquement de la communication, un premier pas vers le débat, l’échange. Y sont décrits une contribution au mal logement, menée avec l’Action Tank Entreprise & Pauvreté ; des logements avec une pièce en plus, à Bordeaux, quartier du Lac ; et deux maisons connectées à Bezannes, près de Reims. Où habiteraient seniors, étudiants aidants, et famille avec enfants. Une vision évolutive pour s’adapter aux différentes étapes de la vie sans les séparer. En n’oubliant pas, comme l’écrit Michèle Leloup, tout ce qu’il y a autour de l’habitat.  Les ombres portées par le soleil, odeurs de frondaisons, le sifflement du vent dans les feuillus, les vues et les perspectives.”

Anne-Marie Fèvre

Centre Social Soleil Saint-Blaise, Square Vitruve, 75020 / Bruno Rollet Architecte, 40, avenue de la République, 75011.

https://delibere.fr/soleil-saint-blaise/

 

Le Monde – Le Candide

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Article paru dans Le Monde, janvier 2016, par Philippe Trétiack  sur le projet Le Candide à Vitry-Sur-Seine.

A Vitry-sur-Seine, Le Candide recrée du lien social

A Vitry-sur-Seine, Le Candide recrée du lien social

Ce bâtiment, signé Bruno Rollet, est surplombé d’une serre commune à tous les occupants.

L’architecte Bruno Rollet, qui a soutenu son diplôme en 1989, a fait ses études quand Banlieues 89 carburait à fond sous l’égide de Roland Castro. A son tour, il a beaucoup réfléchi aux cités de banlieue qui font souvent l’actualité. Il est l’auteur d’un projet manifeste livré en 2012 dans la cité Balzac de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne).

Le bâtiment a reçu comme nom de baptême Le Candide parce qu’il est ­situé rue Voltaire. «  Cela vaut mieux que tour H12 ou bâtiment G4, comme cela se voit un peu partout en France », souligne l’architecte. C’est dans cette cité qu’en 2002 Sohane Benziane, 17 ans, avait été brûlée vive par un jeune homme de 19 ans. « L’important quand on est architecte, affirme Bruno Rollet, c’est d’aborder le réel avec ­modestie. De ne pas montrer ses muscles. » Comprenez, ne pas imposer un projet architectural ébouriffant, comme une aile d’avion posée sur une école, mais au contraire ­chercher à « recoudre » l’existant.

La méthode Rollet consiste à retrouver le paysage local, celui d’avant la construction de la cité. A Vitry, autrefois, une rivière coulait entre des champs, de petites usines étaient implantées sur ses bords. A l’architecte de bâtir une mémoire pour l’offrir aux habitants et les réunir. Le paysage est tout à la fois physique et mental, constitué d’une histoire longue, mais aussi du déracinement de ceux qui sont venus l’habiter. A Vitry, Bruno Rollet a proposé aux habitants logés dans ces appartements neufs une serre installée sur le toit et commune à tous. Un lopin de terre à cultiver pour faire du bâtiment un extrait de nature, un petit bout de campagne, voire un belvédère accessible aux gens de l’immeuble.

Un petit bout de campagne

L’intention était belle, mais les ­habitants ont eu du mal à l’accepter. « L’idée d’avoir un espace en plus pour le même loyer, personne n’arrive à le croire, observe l’architecte. Pour l’heure, seules trois familles sur vingt-neuf jardinent, mais cette serre est ­encore utilisée par le bailleur, l’office HLM, pour que les voisins fassent ­connaissance. Ce qui compte, finalement, c’est que les habitants soient heureux dans leur logement, heureux quand ils ouvrent leurs fenêtres. »

Pour cela, l’architecte a conçu un système de filtre en osier tressé qui transforme les balcons en espaces ouverts sur l’extérieur, mais protecteurs. Il a dessiné, au rez-de-chaussée, de petits jardins, protégés par une haie plantée qui renforce l’intimité des logements. Désormais, les gens ne se calfeutrent plus, ne se tournent plus le dos, barre contre barre. Mieux, les locataires des autres barres, des monstres de 90 mètres de long sur 45 de large, sont attirés par cette ­construction aux angles volontairement arrondis, composée de briques moulées à la main, plus accueillantes, « presque molles ». La teinte retenue pour les façades évoque encore ­la nature qui, souligne Bruno Rollet, « n’a pas besoin d’être verte pour être perçue comme telle ».

Certains ont décrit Le Candide comme une pomme de pin, d’autres comme une colline habitée. Une réussite ? Impossible de le savoir, selon l’architecte. « Même si cela fonctionne pour 29 logements, qui dit que cela fonctionnera pour 120 ? » Pourtant, il est prêt à relever le défi de la grande échelle. « Nous avons passé plusieurs années sur cette cité, car nous savions que nous devions absolument réussir cette expérience. Elle a coûté un peu d’argent et nécessité une somme de travail considérable, mais l’enjeu l’exigeait. Car le drame des banlieues c’est le nôtre. C’est être citoyen que d’être ­architecte de cette façon-là. »

Philippe Trétiack

 

France Bleu – Centre social Square Vitruve

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Article dans France Bleu du 20 janvier 2016 sur le projet Centre social Square Vitruve à Paris.

Ils ont fait Paris et sa région: la dalle Vitruve du 20° arrondissement

Bruno Rollet raconte sa conception de l’architecture, lien social avec les habitants d’un quartier

C’est un exemple de rénovation ou de rajeunissement d’un quartier de Paris fort bien mené. Ou comment l’architecture peut aussi construire « le lien social » entre « deux parties du 20° arrondissement ». Dans l’ancien village de Charonne, un peu en retrait du triste boulevard Davout, ce projet a été conçu et réalisé par l’architecte Bruno Rollet  et son agence. Il raconte comment il a conduit la transformation du Centre social Saint-Blaise  du square Vitruve, au pied d’une tour de 85 mètres de haut, sur une dalle recouvrant trois niveaux de stationnement. Le square, ici, est réduit à sa plus simple expression et jouxte une immense dalle de béton ; les habitants de la tour ont une vue plongeante sur le Centre social. Bruno Rollet a donc tout fait pour le rendre plus beau et attrayant pour les habitants. L’objectif est de les faire entrer dans ce local, « le lien social » alors sera établi. Le nouveau bâtiment, avec son toit en inox reflétant le ciel et ses gaulettes de châtaigniers sur sa façade, joue sur le concept de « nature importée ». La dalle Vitruve a gagné ainsi en humanisme et joie de vivre. Ce projet de rénovation s’imposait pour une dalle portant le nom d’un architecte romain. Et où, non loin de là, au 50 rue Vitruve, – comme le rappelle une plaque – une jeune femme qui allait bientôt être connue sous le nom de Barbara a vécu de 1946 à 1959. Elle chantait quelques années plus tard  Et faire jouer la transparence au fond d’une cour aux murs gris où l’aube aurait enfin sa chance…

Le Monde – Centre social Vitruve

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paru dans Le Monde, janvier 2016, par Marie Pellefigue Le centre social Square Vitruve

https://www.lemonde.fr/immobilier/article/2016/01/16/les-habits-neufs-du-quartier-saint-blaise-a-paris_4848540_1306281.html

Les habits neufs du quartier Saint-Blaise à Paris

Villes en mue. Pour tenter de réparer les erreurs du passé, depuis 2007, cette ZAC fait l’objet d’un renouveau urbain.

Dans le 20arrondissement, à l’est de Paris, le quartier Saint-Blaise est sorti de terre au milieu des années 1970. Entre l’ancienne petite ceinture et les boulevards des maréchaux, cette enclave, qui compte 78 % de logements sociaux, est composée de hautes tours construites sur une dalle de béton surplombant trois niveaux de parkings souterrains.

Petit à petit, la paupérisation y a gagné du terrain. « Saint-Blaise est l’un des secteurs de logements les plus denses d’Europe. Il a été construit sur un fort dénivelé, la circulation entre la dalle et la rue a été mal conçue et le quartier a très mal vieilli », constate Frédérique Calandra, maire de l’arrondissement.

Depuis 2007, cette ZAC fait l’objet d’un renouveau urbain. Des bâtiments vétustes y ont été démolis, des rues percées et des locaux d’activité créés. L’arrivée du tramway sur les boulevards des maréchaux a participé au désenclavement. Pour poursuivre cette transformation et ainsi tenter de réparer les erreurs du passé, un ancien local commercial désaffecté vient d’être transformé en centre social au pied d’une tour de 85 mètres de haut, square Vitruve.

Remodelé et réhabilité

L’objectif de cette opération était d’importer sur cette dalle devenue sinistre, car située « hors sol », loin de toute activité, un lieu de vie agréable. Le projet a été confié à l’architecte Bruno Rollet, qui a conservé la structure en béton existante, en a remodelé et réhabilité l’intérieur et l’a surélevée.

Pour introduire un peu de nature dans cette jungle de béton, l’entrée du bâtiment est désormais protégée par une palissade ajourée en hautes tiges de châtaignier. La façade du nouvel étage a été recouverte de volets percés en aluminium brossé, et la toiture réalisée en inox.

 

Enfin, un nouveau toit terrasse a été créé à l’arrière du bâtiment pour améliorer la vue des habitants depuis les fenêtres qui le surplombent. A l’arrière du nouveau local, un patio a été creusé pour faire entrer la lumière au cœur du centre social. « Nous avons démoli une partie de l’ancienne structure et remplacé un bout de mur en béton par une paroi en verre dépoli afin de mettre visuellement en relation la dalle et le jardin privatif situé au pied des immeubles avoisinants », explique Bruno Rollet.

Cette nouvelle étape dans la transformation du quartier sera suivie d’autres. Le programme prévoit la construction d’une crèche, d’une halte-garderie et d’un jardin, la réhabilitation des immeubles de logements, la construction d’un centre d’animation… Le tout devant être terminé en 2020.

Batiweb – Centre social Square Vitruve

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Article dans Batiweb du 4 janvier 2016 sur le projet Centre social Square Vitruve à Paris.

Paris 20e: Bruno Rollet redonne vie et couleurs à un ancien local commercial

Paris 20e : Bruno Rollet redonne vie et couleurs à un ancien local commercial

Redonner vie à un local commercial désaffecté du Square Vitruve et le transformer en centre social, tel est le projet de réhabilitation mené avec succès par l’architecte Bruno Rollet. Situé dans le 20e arrondissement de Paris, le tout nouveau centre social Saint-Blaise se distingue de par ses couleurs et sa luminosité qui animent désormais un quartier principalement dominé par des immeubles de grande hauteur. Coût total de la réhabilitation : 850 000 euros.

Dense. C’est peut-être le mot qui définit le mieux le quartier Saint-Blaise (Paris 20e) où 78% des logements sociaux se concentrent sur seulement quatre hectares. A cette densité s’ajoute une organisation en îlots d’immeubles de grande hauteur (IGH) qui a peu à peu contribué à l’isolement et au repli du quartier. Pour faire face à la situation et redonner un souffle au quartier, la SEMAEST a décidé d’y mener des travaux de réaménagement, et ce dans le cadre du Grand projet de renouvellement urbain (GPRU).

Le périmètre Cardeurs-Vitruve est alors devenu le premier secteur opérationnel du programme. Parmi les aménagements prévus, s’est imposée la réhabilitation d’un ancien local commercial du Square Vitruve pour en faire un tout nouveau centre d’accueil : le centre social Soleil-Saint-Blaise.

L’architecte Bruno Rollet, lauréat de la consultation menée par le bailleur social France Habitation, s’est alors attaqué à ce projet de grande envergure dont la réalisation n’a pas été sans difficultés.

Une réhabilitation aux nombreuses contraintes

L’ancien local commercial du Square Vitruve se situe sur une dalle construite sur trois niveaux de parking souterrain, au pied d’une tour de 85m de hauteur et accolé à un immeuble de logements de 60m de long.

Ce projet d’architecture sociale présentait donc de nombreuses contraintes liées à cet urbanisme sur dalle des années 70. Bruno Rollet a donc du déterminer s’il était plus convenable de démolir l’ancien hangar désaffecté ou de « réparer » le passé.

« Le choix était simple : tout démolir, ou repenser le projet à partir de l’existant. J’ai choisi la seconde option parce qu’elle exigeait de mettre la science constructive au service d’un bâtiment ingrat, de surcroit interdit d’extension pour respecter les distances réglementaires entre deux IGH », explique Bruno Rollet.
Par ailleurs, réhabiliter le site était la solution la plus économique et la plus adaptée au budget dont disposait l’architecte.
« Il s’agissait d’améliorer la qualité de vie des habitants et de mettre en relation l’équipement avec ce quartier. Celui-ci est maintenant ouvert sur le prolongement des rues voisines et du boulevard Davout, desservi depuis peu par le tramway T3 », souligne l’architecte.

Optimiser la lumière, les espaces et la matière

Le bâtiment de 300m2 shon jadis « aveugle » avait besoin de davantage de lumière. Ainsi, au premier étage, une grande baie vitrée ouvre désormais sur l’extérieur, un moyen aussi de mettre en relation la dalle et le jardin. Le toit terrasse planté de sedum rend le paysage plus agréable tandis que le toit en inox permet au soleil de se refléter jusqu’au pied des tours.
Cette luminosité s’appuie également sur la fluidité et à la modularité des espaces grâce notamment à des cloisons amovibles.

L’optimisation spatiale a permis l’installation d’un ascenseur et le respect des normes PMR (personnes à mobilité réduite).

Pour allier le végétal aux matériaux de construction et « rompre la dureté de cette dalle béton », l’architecte a aménagé un jardin planté d’un pin parasol et a fait construire une palissade en bois de châtaignier.
330 gaulettes de châtaignier déniché à Rougnac, près d’Angoulême en Charente, ont été fabriquées en moins de quinze jours et vissées à une armature métallique formant ainsi une barrière naturelle devant la façade peinte en rose.

« Mon propos est aussi d’aller au bout d’une réflexion pour dessiner la limite entre l’espace public et l’espace privé ; à fortiori sur un territoire qui a été aussi mal mené, où aucun détail ne doit être négligé », conclut l’architecte.

Le local, propriété du bailleur social France Habitation, sera loué dès le mois de janvier à l’association Soleil-Saint-Blaise. Le nouveau centre sera polyvalent et accueillera diverses activités : atelier cuisine, cours de français, accompagnement social, soutien scolaire…

https://www.batiweb.com/actualites/architecture/paris-20e-bruno-rollet-redonne-vie-et-couleurs-a-un-ancien-local-commercial-27600