Actualités Habitat – Centre social Square Vitruve

   |   By  |  No comments

Article dans Actualités Habitat n°1030 du 15 mars 2016 sur le projet Centre social Square Vitruve.

Actualités Habitat n°1030, mars 2016.

Depuis 2011, France Habitation modernise ses résidences dans le quartier Saint-Blaise, à Paris, inscrit en GPV. Dans un square à l’architecture de dalle des années 1970, à la place d’un hangar commercial désaffecté, elle a construit un centre social de
320 m2, au pied des tours. Pourvu de grandes baies vitrées et d’un toit en inox, il comprend un patio en rez-de-chaussée et un grand espace polyvalent au- dessus, qui possède un système original de volets perforés. À l’intérieur, les cloisons sont transparentes afin de profiter de la lumière naturelle dans une grande partie des locaux.
Géré par l’association Soleil Saint-Blaise, il accueille des cours de français, de cuisine des permanences d’assistances sociales. Coût : 1,23 M€ dont
10 543 € de fonds propres. S.M.

 

 

délibéré – Centre social Square Vitruve

   |   By  |  No comments

Article paru dans Délibéré ,janvier 2016 par Anne- Marie Fèvre sur le projet Centre social Square Vitruve à Paris.

Soleil Saint-Blaise, lueurs sur dalle

Soleil Saint-Blaise, lueurs sur dalle ,

Il faut le dénicher, ce petit Centre social Saint-Blaise square Vitruve, dans le XXe arrondissement parisien. Si l’on est “touché par les géographies oubliées”, comme l’est Bruno Rollet, il a autrefois vécu tout près de ce quartier sur dalle – on ira à sa recherche dans un paysage où l’urbanisme avait été oublié dans les années 80. Comment transformer un ancien petit local commercial désaffecté et très écrasé, encastré entre une tour de 85 mètres de haut et un immeuble de logements de 60 mètres de long, sur une dalle recouvrant trois niveaux de stationnement ? Tout cela ne transpirait ni la facilité ni la poésie. Mais beaucoup de gens vivent là, malheureux. Il était urgent que ces Parisiens bénéficient du  Grand projet de renouvellement urbain de Paris en marche depuis 2010, et qu’ils soient desservis par le tramway T3.

C’est dans cette volonté de réparation, qu’est né cet équipement de proximité conçu avec le bailleur social France Habitation, pour l’association Soleil Saint-Blaise. Il est dédié à l’accompagnement social, l’apprentissage du français, le soutien scolaire, la cuisine. Il fallait être malin pour éclairer toute la coque du magasin conservé, sombre, aveugle. Côté dalle, le nouveau petit édifice surélevé sur deux niveaux évoque volontairement une serre, une des métaphores de l’architecte. Sa façade d’entrée, vitrée, n’est pas sécurisée par un rideau métallique, mais est “fermée-ouverte” par une palissade de “gaulettes”, 330 hautes tiges de châtaigner, élément végétal intrigant qui contraste avec la brutalité minérale de la dalle. Au premier étage, surplombe une grande salle polyvalente, toute en baies vitrée elle aussi, lumineuse, équipée de pare soleil ajourés en inox.

La lumière, Bruno Rollet l’a aussi captée en ouvrant le bâtiment sur l’arrière, vers le jardin d’un immeuble donnant boulevard Davout. Un patio intérieur planté d’un pin relie dalle et jardin et organise la vie du centre au rez-de-chaussée. Des aplats de couleur, orange, violet, bleu, mis en place par Céline Langlois, découpent des extraits de façades, de toitures et soulignent les éléments techniques pour mieux les déguiser. Cela tonifie l’ensemble en dessinant le jeu de volumes du bâtiment. Avec le soleil comme allié.

“Bien qu’il s’agisse d’un petit programme, souligne Rollet, ce bâtiment est vu par tous, il doit être perceptible selon deux échelles, celle du piéton et celle de l’habitant qui l’aperçoit depuis sa fenêtre. Il devait faire lien, agir comme un repère et susciter des regards.” Ainsi les voisins ont vue sur le toit en inox miroitant qui reflète le ciel, sur une terrasse plantée de sedum, de la verdure suspendue. En plus de gaulettes de châtaigner, venues de Charente, d’autres végétaux, un palmier, un pin ont été inoculés sur ce site. “L’habillage en bois de châtaigner, dit encore Rollet, répond à ma réflexion sur l’apport de la nature en ville, la végétalisation à tout crin n’est pas une fin en soi. Mon propos est aussi d’aller au bout d’une réflexion pour dessiner la limite entre l’espace public et l’espace privé, a fortiori sur un territoire qui a été aussi malmené, où aucun détail ne doit être négligé.”

Bruno Rollet (né en 1961) incite à ne pas négliger les petites échelles invisibles de l’architecture, celles qui améliorent la vie quotidienne des habitants, cette somme d’interventions qui, petit à petit, réparent les erreurs urbaines concentrationnaires du passé. On avait déjà remarqué sa démarche dans le quartier Balzac de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne). Avec le Candide, son bâtiment manifeste, un immeuble de logements sociaux enveloppé dans une corbeille en osier tressé, avec sur son toit un potager collectif.

Sans utopie, mais avec la ténacité d’un rebâtisseur du collectif, sans dogme, mais dans l’urgence de bâtir “autrement pour habiter autrement”, Rollet se pose la question de transmettre sa pratique. Son agence, une petite équipe très féminine d’à peine dix personnes, a eu la bonne idée de lancer un journal : J*/N°1. Où, avec la complicité de la journaliste Michèle Leloup, il présente ses projets et recherches. Pas uniquement de la communication, un premier pas vers le débat, l’échange. Y sont décrits une contribution au mal logement, menée avec l’Action Tank Entreprise & Pauvreté ; des logements avec une pièce en plus, à Bordeaux, quartier du Lac ; et deux maisons connectées à Bezannes, près de Reims. Où habiteraient seniors, étudiants aidants, et famille avec enfants. Une vision évolutive pour s’adapter aux différentes étapes de la vie sans les séparer. En n’oubliant pas, comme l’écrit Michèle Leloup, tout ce qu’il y a autour de l’habitat.  Les ombres portées par le soleil, odeurs de frondaisons, le sifflement du vent dans les feuillus, les vues et les perspectives.”

Anne-Marie Fèvre

Centre Social Soleil Saint-Blaise, Square Vitruve, 75020 / Bruno Rollet Architecte, 40, avenue de la République, 75011.

https://delibere.fr/soleil-saint-blaise/

 

France Bleu – Centre social Square Vitruve

   |   By  |  No comments

Article dans France Bleu du 20 janvier 2016 sur le projet Centre social Square Vitruve à Paris.

Ils ont fait Paris et sa région: la dalle Vitruve du 20° arrondissement

Bruno Rollet raconte sa conception de l’architecture, lien social avec les habitants d’un quartier

C’est un exemple de rénovation ou de rajeunissement d’un quartier de Paris fort bien mené. Ou comment l’architecture peut aussi construire « le lien social » entre « deux parties du 20° arrondissement ». Dans l’ancien village de Charonne, un peu en retrait du triste boulevard Davout, ce projet a été conçu et réalisé par l’architecte Bruno Rollet  et son agence. Il raconte comment il a conduit la transformation du Centre social Saint-Blaise  du square Vitruve, au pied d’une tour de 85 mètres de haut, sur une dalle recouvrant trois niveaux de stationnement. Le square, ici, est réduit à sa plus simple expression et jouxte une immense dalle de béton ; les habitants de la tour ont une vue plongeante sur le Centre social. Bruno Rollet a donc tout fait pour le rendre plus beau et attrayant pour les habitants. L’objectif est de les faire entrer dans ce local, « le lien social » alors sera établi. Le nouveau bâtiment, avec son toit en inox reflétant le ciel et ses gaulettes de châtaigniers sur sa façade, joue sur le concept de « nature importée ». La dalle Vitruve a gagné ainsi en humanisme et joie de vivre. Ce projet de rénovation s’imposait pour une dalle portant le nom d’un architecte romain. Et où, non loin de là, au 50 rue Vitruve, – comme le rappelle une plaque – une jeune femme qui allait bientôt être connue sous le nom de Barbara a vécu de 1946 à 1959. Elle chantait quelques années plus tard  Et faire jouer la transparence au fond d’une cour aux murs gris où l’aube aurait enfin sa chance…

Batiweb – Centre social Square Vitruve

   |   By  |  No comments

Article dans Batiweb du 4 janvier 2016 sur le projet Centre social Square Vitruve à Paris.

Paris 20e: Bruno Rollet redonne vie et couleurs à un ancien local commercial

Paris 20e : Bruno Rollet redonne vie et couleurs à un ancien local commercial

Redonner vie à un local commercial désaffecté du Square Vitruve et le transformer en centre social, tel est le projet de réhabilitation mené avec succès par l’architecte Bruno Rollet. Situé dans le 20e arrondissement de Paris, le tout nouveau centre social Saint-Blaise se distingue de par ses couleurs et sa luminosité qui animent désormais un quartier principalement dominé par des immeubles de grande hauteur. Coût total de la réhabilitation : 850 000 euros.

Dense. C’est peut-être le mot qui définit le mieux le quartier Saint-Blaise (Paris 20e) où 78% des logements sociaux se concentrent sur seulement quatre hectares. A cette densité s’ajoute une organisation en îlots d’immeubles de grande hauteur (IGH) qui a peu à peu contribué à l’isolement et au repli du quartier. Pour faire face à la situation et redonner un souffle au quartier, la SEMAEST a décidé d’y mener des travaux de réaménagement, et ce dans le cadre du Grand projet de renouvellement urbain (GPRU).

Le périmètre Cardeurs-Vitruve est alors devenu le premier secteur opérationnel du programme. Parmi les aménagements prévus, s’est imposée la réhabilitation d’un ancien local commercial du Square Vitruve pour en faire un tout nouveau centre d’accueil : le centre social Soleil-Saint-Blaise.

L’architecte Bruno Rollet, lauréat de la consultation menée par le bailleur social France Habitation, s’est alors attaqué à ce projet de grande envergure dont la réalisation n’a pas été sans difficultés.

Une réhabilitation aux nombreuses contraintes

L’ancien local commercial du Square Vitruve se situe sur une dalle construite sur trois niveaux de parking souterrain, au pied d’une tour de 85m de hauteur et accolé à un immeuble de logements de 60m de long.

Ce projet d’architecture sociale présentait donc de nombreuses contraintes liées à cet urbanisme sur dalle des années 70. Bruno Rollet a donc du déterminer s’il était plus convenable de démolir l’ancien hangar désaffecté ou de « réparer » le passé.

« Le choix était simple : tout démolir, ou repenser le projet à partir de l’existant. J’ai choisi la seconde option parce qu’elle exigeait de mettre la science constructive au service d’un bâtiment ingrat, de surcroit interdit d’extension pour respecter les distances réglementaires entre deux IGH », explique Bruno Rollet.
Par ailleurs, réhabiliter le site était la solution la plus économique et la plus adaptée au budget dont disposait l’architecte.
« Il s’agissait d’améliorer la qualité de vie des habitants et de mettre en relation l’équipement avec ce quartier. Celui-ci est maintenant ouvert sur le prolongement des rues voisines et du boulevard Davout, desservi depuis peu par le tramway T3 », souligne l’architecte.

Optimiser la lumière, les espaces et la matière

Le bâtiment de 300m2 shon jadis « aveugle » avait besoin de davantage de lumière. Ainsi, au premier étage, une grande baie vitrée ouvre désormais sur l’extérieur, un moyen aussi de mettre en relation la dalle et le jardin. Le toit terrasse planté de sedum rend le paysage plus agréable tandis que le toit en inox permet au soleil de se refléter jusqu’au pied des tours.
Cette luminosité s’appuie également sur la fluidité et à la modularité des espaces grâce notamment à des cloisons amovibles.

L’optimisation spatiale a permis l’installation d’un ascenseur et le respect des normes PMR (personnes à mobilité réduite).

Pour allier le végétal aux matériaux de construction et « rompre la dureté de cette dalle béton », l’architecte a aménagé un jardin planté d’un pin parasol et a fait construire une palissade en bois de châtaignier.
330 gaulettes de châtaignier déniché à Rougnac, près d’Angoulême en Charente, ont été fabriquées en moins de quinze jours et vissées à une armature métallique formant ainsi une barrière naturelle devant la façade peinte en rose.

« Mon propos est aussi d’aller au bout d’une réflexion pour dessiner la limite entre l’espace public et l’espace privé ; à fortiori sur un territoire qui a été aussi mal mené, où aucun détail ne doit être négligé », conclut l’architecte.

Le local, propriété du bailleur social France Habitation, sera loué dès le mois de janvier à l’association Soleil-Saint-Blaise. Le nouveau centre sera polyvalent et accueillera diverses activités : atelier cuisine, cours de français, accompagnement social, soutien scolaire…

https://www.batiweb.com/actualites/architecture/paris-20e-bruno-rollet-redonne-vie-et-couleurs-a-un-ancien-local-commercial-27600

 

archello – Centre social Square Vitruve

   |   By  |  No comments

Article dans archello du 23 décembre 2015 sur le projet Centre social Square Vitruve à Paris.

Soleil Blaise Community Center

Soleil Blaise Community Center

Bruno Rollet Architect as Architects

In its context, the transformation of Square Vitruve’s former commercial site in the 20th arrondissement of Paris in the social center could be a textbook case. Situated on a slab covering three storeys of parking at the foot of an 85 m high tower, this building of only 322 m² SHON is also contiguous to a block of apartments 60m long. In other words, this scheme resides within an enclave.

By throwing himself into this project architect Bruno Rollet, laureate of the consultation conducted by the social-housing landlord France Habitation, inherited major constraints. They are connected to the slab’s urbanism from the 1970s which characterise Saint Blaise, one of the most dense Parisian neighbourhoods (78% social housing over 4 hectares). Its organisation of high rise buildings promoted isolation and withdrawal of this former Charonne village justifying an extensive public intervention: the restructuring of the Cardeurs-Vitruve perimeter, first operational sector of the “Grand Projet de Renouvellement Urbain GPRU” (Great Urban Renewal Project) led by Semaest since 2010.

Words from the architect: “When an architect is called forward to build a community center within complex surroundings, with a budget inferior to one million euros, the choice is simple: demolish everything, or rethink the project starting from what already exists. I chose the second option, as well as being more economical, it demanded that the constructive sciences serve an ungrateful building, moreover prohibiting extensions to respect the regulatory distances between two high rise buildings”, explains Bruno Rollet, who does not hide a simple answer is the result of much research.

Mending the past: Having lived near this neighbourhood a few years ago, this project manager knows that any intervention should engage in a sensitive re-meshing to “mend” the past. A complex experience, nourished by specifications equally so. It concerns improving the quality of life of the inhabitant and tying together the facilities and the neighbourhood, now open along the prolongation of the streets rue du Clos and rue des Balkans aswell as the Boulevard Davout, connected recently by the tramway T3.

In search of the light: Bruno Rollet began the project “from the ground”, starting off with the principle that he would conserve the plinth of the former commercial center. And then he decided to search for the light, in one way or another, for the once “blind” building to relate the slab to a garden that turns its back. The contribution of light materializes on the first floor through the large window bay: “the cantilevering room that watches the neighbourhood”. Versatile, it will function for a wide range of activities (social support, French language classes and academic coaching).”We recognise that its shape resembles the greenhouses of the park des Lilas and to the Candide building that I realised in Vitry. The greenhouse appears since 2005 in my projects like an element that fuels the work of the agency”.

Spatial Optimisation: In addition to this large room’s luminosity, transparency is thereby apparent between the façade on the slab side and behind the building, as in the heart of the building, the architect created a garden of which a stone pine is planted within. The functionality of the Soleil Blaise community center leans to the fluidity of the spaces articulating amid each other, reducing the circulation space. This spatial arrangement permitted the installation of a lift and is compliant with standards for people with reduced mobility. On the ground floor, life in the community center revolves around the patio, the movable partition walls allow modulation of the space possible.

The green roof, planted with sedum, has the approval of the nearby residents as well as the stainless-steel-clad roof, reflecting the sky and the outbursts of light at various times of the day. “Although this is a small scale project, this building is seen by everyone, it therefore needs to be legible on two scales, that of the pedestrian and that of the inhabitant that perceives it from their window. In other words, it needs to link them, acting like a landmark and finding peoples’ gazes.

An extract from nature: To assure the poetic quality of the materials and the vegetation element of the project, in contrast to the cold uniformity of the environment, the tall branches of the chestnut play the role of filtering the sun as well as acting as protection for the facades. An additional way to incorporate “an extract from nature” in this area while protecting the building from damage. “This chestnut wood covering responds to my consideration on the significance of nature within the city, the revegetation at all costs is not an end in itself. My aim is also to explore an attention brought to the limits drawn between public space and private space, all the more evident in a location that has been as badly treated as this, whereby no detail must be neglected.

The harvest of a Charentais farmer surprises in full heart of the 20th arrondissement: To break away from the harshness of this concrete slab, Bruno Rollet wished to construct a wooden palisade. His team found at Rougnac, near Angoulême in Charente, Mr Alain Roux, farmer and chestnut wood supplier primarily for the manufacturing of wine barrels. The order was specific: to fabricate in less than 15 days, 330 rods peeled by the process of steaming, autoclave treated against weathering and cut to the correct dimensions (between 2m and 2m50).

In situ, these rods where screwed to a metal frame and forms a natural barrier in front of the pink-painted façade. Semaest is mandated by the City of Paris to drive the design planning operation of Cardeurs-Vitruve. The budget is 30, 5 M€ and covers a surface area of 4 hectares. The rehabilitated buildings renew the quality of life of the inhabitants who will find places in which to exchange, below their homes. The Soleil Blaise community center follows the opening of the House of the Practicing Amateur Arts, the extension of the Mains Nues Theatre.

https://archello.com/project/soleil-blaise-community-center#stories

 

archdaily – Centre social Square Vitruve

   |   By  |  No comments

Article dans archdaily du 18 décembre 2015 sur le projet Centre social Square Vitruve à Paris.

Community Center Saint-Blaise / Bruno Rollet Architect

Archdaily, décembre 2015.

Community Center Saint-Blaise / Bruno Rollet Architect.

Text description provided by the architects. In its context, the transformation of Square Vitruve’s former commercial site in the 20th arrondissement of Paris in the community center could be a textbook case. Situated on a slab covering three storeys of parking at the foot of an 85m high tower, this building of only 322m2 SHON is also contiguous to a block of apartments 60m long. In other words, this scheme resides within an enclave.

By throwing himself into the project architect Bruno Rollet, laureate of the consolation conducted by the social-housing landlord France Habitation, inherited major constraints. They are connected to the slab’s urbanism from the 1970s which characterise Saint Blaise, one of the most dense Parisian neighbourhoods (78% social housing over 4 hectares).

Its organization of high rise buildings promoted isolation and d withdrawal of this former Charonne village justifying an extensive public intervention : the restructuring of the Cardeurs-Vitruve perimeter, first operational secotr of the “Grand Projet de Renouvellement Urbain GPRU” (Great Urban Renewal Project) led by Semaest since 2010

Project location
Address: St Blaise, 75020 Paris, France.

 

Le Parisien – Centre social Square Vitruve

   |   By  |  No comments

Article paru dans Le Parisien novembre 2015 sur le projet Centre social Square Vitruve à Paris.

Paris : la dalle Saint-Blaise sertie d’un centre social

Mieux vaut connaître le coin. Pour trouver le nouveau centre social du secteur Saint-Blaise (XXe), il faut s’éloigner du boulevard des Maréchaux, passer derrière les tours qui dominent le quartier de leurs 90 m de haut et traverser la dalle Vitruve. C’est là, au cœur  de cet urbanisme de cité hérité des années 1970, que le nouvel équipement social a été « inséré », au milieu des autres bâtiments. Logique : la construction du petit centre social â?? à la place d’un hangar commercial désaffecté â?? faisait partie des aménagements programmés dans le GPRU (Grand projet de renouvellement urbain) mené à Saint-Blaise depuis 2010. « Ce type de quartier est très difficile à réhabiliter. On y a perdu les notions d’échelle », reconnaît Bruno Rollet, l’architecte qui a remporté le concours pour la création du petit équipement public. Au lieu de raser le hangar désaffecté, l’architecte qui a dû faire face à d’énormes contraintes techniques (la dalle est construite sur trois niveaux de parking souterrain et une cheminée de désenfumage des caves traverse le bâtiment) a préféré construire au-dessus. Les murs aveugles de l’ancien local ont été percés de grandes baies vitrées, un patio a été aménagé en rez-de-chaussée et une grande salle de réunion modulable a été construite au-dessus .Le toit scintille au soleil. Elle est coiffée d’un toit en inox qui scintille au soleil. « Pour faire redescendre la lumière jusqu’au pied des tours », explique Bruno Rollet. Autre geste de l’architecte pour tenter d’humaniser le site : le rideau de fer, demandé par le maître d’œuvre , a été remplacé par une palissade faites de 330 gaules de châtaignier des Charentes.« Je n’imaginais pas que l’on passe d’une dalle de béton à un centre social en franchissant une barrière métallique », conclut l’architecte, persuadé que le rideau de bois ne sera pas dégradé. Construit pour 850 000 euros, le nouveau centre accueillera des cours de français, des permanences d’assistantes sociales ou encore un atelier cuisine. Le local, propriété du bailleur France-Habitation, sera loué à l’association sociale Soleil-Saint Blaise qui devrait y emménager en janvier.